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Actualités santé/ social pour concours IFSI
27 novembre 2014

Le revenge porn, "un symptôme de l'identité masculine" - Nouvel Obs

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141024.OBS3130/le-revenge-porn-un-symptome-de-la-crise-de-l-identite-masculine.html

 

Ce nouveau phénomène consiste à mettre sur Internet des photos et vidéos intimes suite à un différent ou rupture du couple. Avec son envergure des états des USA tels que la Californie ont mis en place une loi à ce sujet. Ainsi, si un ex se venge de cette manière il encourt de 6 mois de détention et une amende de 1000 $. Le Royaume-Uni est en train d'élaborer sa loi et en France, des personnes ont déjà été sanctionnés pour ce délit. 

Une philosophe explique ce phénomène. Cette tendance est le mélange de plusieurs autres phénomènes (pouvoir de l'image, sentiment d'impunité quand on poste anonymement sur Internet). De plus, elle y voit la crise identitaire masculine par rapport à l'importance que prennent les valeurs féminines. Ainsi, certains nourrissent le besoin irrascible de se venger de leur ancienne compagne. En postant ces clichés, les hommes nient la liberté sexuelle des femmes et comblent leur sentiment d'abandon, leur amour-propre blessé. 

En outre, en plus d'avoir des vengeurs il y a des voyeurs qui profitent de ces photos et vidéos. Les femmes ne semblent pas poster des photos de leur ex.

La France est plus épargnée que d'autres pays car la liberté individuelle de s'exprimer et consommer est moins enraciner que dans les mentalités des USA. 

Le public intéressé par ces photos veulent avoir du porno "réaliste" et ainsi rentrer dans l'intimité d'une femme lambda. Ces hommes ne pensent à aucun moment à la réputation détruite de ces femmes. Avec les propos des hommes par rapport à ces femmes, il semble qu'ils les considérent comme des objets.

La France n'a pas encore pris des dispositions législations uniques pour le revenge porn mais un article condamne cette pratique. Cependant, les juges estiment que les femmes qui se retrouvent malgré elles sur le net ont était consentente pour prendre ces clichés. Donc, elles ne pas victimes de cette propagation de leur intimité.

Selon la philosophe, il ne faut créer une nouvelle loi spécifique mais remanier l'article concerné. 

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