La double peine des femmes enceintes sous la menace d'Ebola - Corse matin

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Les femmes enceintes en Afrique de l'Ouest accouchent chez elle malgré les risques importants. Elles réchappent aux cliniques et hôpitaux en ayant peur d'être contaminées par Ebola ou d'être rejetées par manque de place. 

Le personnel d'un dispensaire vide éprouve leur désolation face à la peur de ces femmes. 27 octobre y ont été réalisé en octobre. En parallèle, les accouchements à domicile ont augmenté. Il explique les risques d'infection et la mort pour ce type d'accouchement mais les femmes les surnomment "infirmières Ebola", des rumeurs infondées tournent à propos d'elles.

Les infirmières reconnaissent qu'elles-même ont peur d'Ebola. Dans un autre dispensaire, les infirmières travaillent en civil pour rassurer les patientes qui pensent que les tenues médicales sont porteuses du virus. 

Dans les pays touchés, les structures hospitalières refusent les femmes enceintes à cause de la saturation provoquée par l'épidémie. La Sierra Leone a le taux de mortalité maternelle le plus haut (1 200 mortes pour 100 000 naissances vivantes). L'Etat sanctionne alors les accouchements à la maison avec une amende. 

Pour les femmes enceintes, il est leur conseillé de bien manger car si elles sont infectées, elles sont plus fragiles. Si elles sont suspectées d'avoir Ebola, après la naissance il est strictement conseillé de ne pas allaiter. 

Dans les prochains mois, 800 000 femmes vont accoucher dont 120 000 qui sont exposées à des complications qui peuvent être mortelles. Ces morts seront provoqués à cause de soins inadaptés, et des milliers de femmes mourront en accouchant.